février 2014 | Apprendre Par la Lecture

vendredi 28 février 2014

ELLE PENSAIT M’AVOIR EU… ( 1ère partie)

UN AVANT-GOUT JUSTE POUR VOUS
 L’histoire se déroule dans une ville de l’intérieur du pays dont je préfère taire le nom.
Ce jour là, tôt le matin, je me rendais au boulot. Mon domicile n’étant pas assez distant de mon lieu de travail, j’ai pris l’habitude de faire le trajet à pied. Au détour d’une rue, je vis devant une boutique tenue par un Mauritanien,... une jeune fille d’une beauté rare, apparemment venue acheter du pain. Elle nouait juste un pagne et portait un haut assez léger qui laissait transparaitre le bout de ses seins. Le mouvement de ses seins dans son habit ne me laissait pas du tout indifférent. Elle avait les cheveux complètement désordonnés et sa mine montrait qu’elle venait de sortir de son lit. Mais, en dépit de tout, la jeune fille était canon. N’oubliez pas. ESPOIR 2000 l’a souligné : ‘’…Comme on le dit c’est matin on voit qui est beau.’’
Comme la beauté de cette jeune demoiselle est pure et naturelle, je décidai de passer à l’attaque. J’avais déjà dépassé la boutique mais je revins sur mes pas et depuis un affût, j’attendais qu’elle emprunte le chemin de son domicile pour que je l’aborde. C’est ce que je fis. Après quelques compliments sensationnels et épatants, je demandai son contact. Mon projet matinal la fit sourire :’’Han ! les hommes…Même les matins de bonne heure, vous draguez. On peut rien contre vous. Vous êtes forts…’’
Cette affirmation ne l’empêcha guère de mon donner son numéro.
Toute la journée, au bureau j’étais gai et travaillais comme si mon salaire avait triplé. Au fait, c’est ma rencontre amoureuse qui me mettait dans un tel état. Toute ma pensée était occupée par l’image de la jeune fille. Même à midi j’avais oublié de manger. Tant la petite me comblait juste en pensant à elle.
Le même jour, je l’invitai à partager un pot. Pendant le repas qu’on prenait ensemble, je n’hésitai pas à lui déclarer mes intentions : ‘’Tu es d’une beauté naturelle remarquable. Depuis 5 mois que je suis dans cette ville, jamais je n’ai rencontré une fille aussi raffinée que toi. S’il te plaît, (et je me mis aussitôt à genoux, lui attrapai un pied, ma tête baissée, sous les regards ébahis des autres clients qui s’étonnaient de mon geste) soit ma moitié.’’ Marie-Claire fit tellement émue par mon geste qu’elle me releva et me dis :’’Je suis à toi…’’
Trois semaines après, elle passa une première nuit chez moi. Cette nuit était très mouvement…Une nuit sans sommeil…Vous imaginez amplement pourquoi, j’espère !
Je vivais en paix avec ma dulcinée lorsqu’un samedi soir, alors que je l’avais invitée à manger un bon plat d’agouti braisé, elle vint en compagnie d’une fille qu’elle me présenta comme une de ses amies.
Je les avais devancées au lieu du repas. Quand je les ai vues descendre du taxi et avancer vers moi j’ai tout de suite été frappé par l’éclat du teint et de la beauté de la camarade de ma chérie. Dans mon cœur j’ai crié :’’Waaaaahouuuu ! Quelle beauté !!!’’ Souffrez que je ne vous décrive pas cette fille car en réalité, les mots me manquent. Sachez simplement qu’elle était claire comme une métisse, qu’elle mettait une chaîne au pied et une autre à la hanche et qu’elle avait la taille et la forme d’une sirène…
Quand elle s’est assise et depuis que nous mangions, son sourire, ses gestes, son parler, tout était enjôleur. Je compris tout de suit que cette fille était un objet sexuel. Je ne passais mon temps qu’à la regarder et à la désirer. En bas de la table, précisément dans mon pantalon, entre mes jambes, ma fermeture éclaire ne tenait plus. Motif : je suis bandé comme un âne. Duchesse, (tel était son nom) me mettait dans tous les états. Capté, captivé et obsédé par la camarade de ma chérie, je cherchais des moyens pour avoir son numéro avant qu’on ne se sépare. En vain.
J’étais triste que Duchesse se séparait de nous pour une destination certainement ‘’enflammée’’. Une fois au lit avec ma Marie-Claire, celle-ci tentait (à ma demande bien sûr), de joindre sa copine pour lui dire que nous sommes bien rentrés et surtout pour la remercier pour le temps qu’elle a accepté de passer avec nous.
Ma chérie lança l’appel, et avec la rapidité d’une diarrhée, je profitai de ce moment pour regarder le numéro de téléphone de Duchesse qui s’affichait sur l’écran de son téléphone. En une fraction de seconde, je mémorisai le contact de Duchesse. En plus d’une décennie d’études, jamais ma mémoire n’a été aussi fertile. Toute la nuit, les tentatives de Marie-Claire à l’effet de lui faire l’amour sont restées sans succès. Je ne pensais qu’à Duchesse et au plan que je devrais mettre sur pied pour l’avoir dans mon lit, même pour une seule nuit.
Le lendemain quand j’ai appelé Duchesse et me suis présenté à elle, elle était carrément dépassée. Elle me demanda comment j’ai pu avoir son numéro. ‘’Laisse ça ma chérie’’, était ma réponse. Je lui dis qu’elle me fascinait et lui promis le ciel et la terre si elle n’informe pas ma sa copine qui ma chérie de mon intention et si elle acceptait de sortir avec moi.
Or chers amis, je ne suis qu’un pauvre ouvrier sur chantier de construction d’une route internationale. Le patron de notre boîte est tellement méchant qu’il ne nous paie même pas au SMIG. Imaginez un peu mon salaire. Il est tellement médiocre que j’en pleure souvent. En dépit de ma misérable vie, je décidai quand même de ‘’sauter’’ l’une de plus belle allumeuse de la ville. Quand j’y pense aujourd’hui, je me dis que je n’ai pas su accrocher mon sale habit en lambeau, là ma petite main arrivait. Dommage pour moi!!!
La facilité déconcertante avec laquelle elle accepta ma proposition me donna froid au dos. Mais je dois y aller. Je tiens à voir cette fille dans son intimité.
Deux jours après je l’appelle et lui proposai une invitation. A son arrivée au lieu du rendez-vous elle me dit que le lieu ne convenait pas à son statut. ‘’Je mérite un endroit plus classe’’, me dis-t-elle. Elle exigea qu’on aille au ‘’GRAND CACAO’’, l’un des restaurants chics de la ville. Je n’avais que 7.000 FCFA en poche. C’est tout ce qui me restait d’économies d’ailleurs. Dans le restaurant, le poulet qu’elle veut déguster coûte 10.000 FCFA. Elle proposa qu’on prenne le poulet entier, vu qu’on était deux. ‘’Je ne mange pas poulet. Tu sais qu’en Afrique nous avons des totems ? Le poulet est mon totem’’, rétorquai-je, tout ridicule. En réalité, je devais me battre pour la survie de quelques jetons dans mes pauvres 7.000 F qui me restaient pour le mois. C’est avec beaucoup de diplomatie que je réussis à la convaincre à prendre la moitié du plat. Elle se rafraichit la gorge avec une sucrerie au prix de 1.000 F. Moi, je ne pouvais rien manger ni boire.
Une fois dehors, elle me demanda son transport pour rentrer. Je lui remis le seul et unique billet de 1.000F qui me restait. Le regard de dédain qu’elle me lança, me dit clairement que ce millet était modique. Quand j’entrepris de lui faire un baiser avant qu’elle ne monte dans son taxi, elle me bloqua net d’un geste de la main. Je suis alors resté là, tout humilié et la regardai partir. Les passants me regardaient et se moquaient de moi...

LA SUITE AU MASA 2014

[DEUX HOMMES UNE GROSSESSE au MARCHE DES ARTS ET DU SPECTACLE AFRICAIN (MASA) 2014.]

[DEUX HOMMES UNE GROSSESSE au MARCHE DES ARTS ET DU SPECTACLE AFRICAIN (MASA) 2014.]

DÉDICACE: DIMANCHE 02 MARS 2014 HEURE: DE 08 HEURES A 16 HEURES...
Le MASA n'ouvrant ces portes au grand Public que le Dimanche 02 Mars. Nous vous prions de nous excuser pour tout désagrément occasionné par ce report.


L’AVANT-PROPOS


 Lorsque vous tenez mon livre, le ‘’Concentré Sucré’’, tel qu’il a été baptisé par un ami Médecin qui l’a parcouru, vous avez droit, de la page 07 à 08, à l’avant-propos.
On peut lire : « « Dis-moi qui tu suis et je te dirai qui tu es » dit la maxime. Effectivement, ce livre est le fruit d’une forte amitié que je liai avec un écrivain poète.
En mars 2012,... je fus affecté à Niablé, à l’est de la Côte d’Ivoire, pour le stage pratique après ma formation théorique à la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Dans le courant de la même année, mon destin et celui de Tommy Golé Bi GNAMIEN se croisèrent. Lui, officier des Douanes Ivoiriennes issu de l’école suscitée, était le chef de Brigade Adjoint du bureau des Douanes de Niablé. La solidarité légendaire des Enarques aidant, il me prit comme son protégé. Il me prodiguait des conseils et marquait à mon égard une attention particulière, philanthrope qu’il était.
La foi religieuse et l’amour pour le travail nous rapprochèrent davantage. En un temps record, nous étions attachés comme si nous nous connaissions il y a des décennies.
Après mon stage, j’ai dû rester à côté de lui pour participer à la promotion de son premier ouvrage intitulé ‘’Les Vers de Corrupthius ou comment déparasiter l’humanité’’… »
Loin devant, je poursuis ainsi : «…A mon grand étonnement, mes écrits furent accueillis avec beaucoup de ferveur par les internautes. Très vite je suis connu sur la toile. D’autres allaient jusqu’à me comparer à la sommité de l’écriture ivoirienne, Isaïe BITON Koulibaly. ‘’C’est trop flatteur’’, disais- je.
Mais au fil du temps, mes amis de Facebook, ne cessaient de m’encourager à écrire. Aujourd’hui c’est chose faite. Je dis merci au Lieutenant GNAMIEN d’avoir stimulé ce projet et aux amis du net de l’avoir fait naître. »
Niablé, le 27 juillet 2013
BKAS

Pour avoir tout l’avant-propos, chers miens, vous devriez vous procurer le concentré sucré : DEUX HOMMES, UNE GROSSESSE. Il sort très bientôt.

Merci et bonne journée à vous

mercredi 26 février 2014

L'ETRANGE BOUQUINISTE

Inutile d’être futurologue ou encore diseuse de bonne aventure pour prédire l’avenir à quelqu’un. Vous pouvez le faire en lui posant deux questions toutes simples : « Quel est votre objectif dans la vie ? » et « Quels plans avez-vous élaboré pour l’atteindre ? » Deux questions auxquelles, Alex n’aurait su répondre. Et pour cause, durant ce mois de juillet, il était indécis sur bien des aspects de son existence. Il avait fait le tour depuis quelques temps déjà de son activité salariale où il s’ennuyait ferme. Avec sa copine, la situation n’était pas exactement au beau fixe, elle lui reprochait de ne pas s’investir davantage dans leur relation. Il se sentait en terrain glissant et la gamelle imminente. Alex avait vraiment l’impression de naviguer comme un bateau à la dérive, sans gouvernail. Ruminant ses mauvaises pensées, il décida malgré les orages annoncés en milieu d’après-midi, de sortir faire un tour histoire de s’aérer les idées. Il se retrouva finalement à flâner sur les Quais de Saône à Lyon, où chaque dimanche, de nombreux bouquinistes exposaient habituellement leurs ouvrages. Mais en raison du mauvais temps, ils étaient tous fermés, à l’exception d’un seul. Et en effet, l’orage gronda au loin. Levant la tête pour observer un ciel gris, chargé d’électricité, il frôla d’un peu trop près le seul stand ouvert et fit tomber une pile de livres désordonnée par terre. Aussitôt, un surprenant petit bonhomme sautilla tel un diablotin sortant de sa boite pour constater sa maladresse : - Faites attention jeune homme, les livres sont des objets précieux dont il faut prendre soin. - Désolé monsieur, je ne regardais pas vraiment où j’allais. En lui disant cela, il s’aperçut que son interlocuteur portait un drôle de chapeau suranné, qui lui donnait l’aspect du chapelier fou d’Alice au pays des merveilles. Ce dernier lui recommanda : - Vous devriez au contraire regarder devant vous, mon jeune ami, sinon vous trébucherez toute votre vie, sans accomplir quoi que ce soit. Le bouquiniste le scruta avec de petits yeux si malicieux qu’Alex en fut déconcerté. - Heu, oui, sans doute… désolé encore pour… enfin bonne fin de… heu… journée. - Connaissez-vous le puissant pouvoir des livres ? Lui balança l’étrange bouquiniste avant qu’il n’ait eu le temps de tourner les talons. Vous savez, moi la lecture, ce n’est pas trop mon truc, alors… - Vous avez tort, jeune homme le coupa-t-il d’un ton péremptoire, vous avez complètement tort. Vous vous privez délibérément d’une précieuse mine d’information pour nourrir et affûter votre esprit. Soudain, l’orage éclata et quelques gouttes commencèrent à tomber légèrement. Paniqué, l’homme au drôle de chapeau, perdit tout à coup son aplomb et s’empressa de sortir une bâche pour protéger son étalage. Mais en raison de sa petite taille, il avait du mal à recouvrir correctement la totalité de son stand. Alex savait au moins une chose à propos des livres, tout comme les chats, ils n’aimaient pas l’eau. Il s’empressa d’aider l’étrange bouquiniste à couvrir entièrement son stand. Une fois l’étalage complètement protégé, une averse violente tomba en arrachant au passage quelques feuilles des arbres. Pour l’occasion, l’homme au chapeau ouvrit un immense parapluie de berger et invita Alex à s’abriter dessous en attendant que la pluie cesse. - Mon jeune ami, sans votre aide, je crois que les dégâts auraient été catastrophiques. Pour vous remercier, je tiens à vous offrir trois livres. Trois livres qui vont changer votre vie, si vous vous posez les deux questions suivantes : « Quel est votre objectif dans la vie ? » et « Quels plans avez-vous élaboré pour l’atteindre ? ». Ils seront vos meilleurs conseillers pour le reste de votre existence. Une fois le calme revenu, il lui sortit les trois ouvrages en question comme par enchantement sans se donner la peine de les chercher. Alex rentra chez lui, nanti de trois livres qui combleraient certainement le vide de ses étagères. Exténué par cette rencontre plutôt insolite, il s’affala sur son sofa, jeta un regard nonchalant sur les bouquins, hésita puis prit finalement sa télécommande pour une séance de « zapping ». Sauf que, rien ne se passa. Vérifiant les branchements, tout semblait pourtant être en ordre, mais rien à faire, la petite lucarne plate resta sombre et muette. « Et Merde » se dit-il, « cette maudite téloche est en rade et je crois bien que la garantie a déjà expiré. Quelle poisse ! » Il tourna en rond un moment dans son salon, avant de prendre en définitif un des livres offerts par l’étrange bouquiniste. Le premier s’intitula « Le succès par la pensée constructive » de Napoléon Hill et W.Clément Stone. Lorsque Alex leva le nez du livre, son réveille indiquait deux heures du matin. Cet ouvrage lui fit entrevoir le pouvoir bénéfique d’une attitude mentale positive. Il n’avait dès lors jamais envisagé l’aspect des choses sous cet angle. Le second, « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie lui appris à quel point la qualité du contact est un puissant moteur pour développer une personnalité plaisante qui attire automatiquement le succès. Le troisième fut « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle. Il fit un véritable voyage initiatique à l’intérieur de lui-même où il découvrit son véritable « moi » en laissant de côté l’esprit analytique caractérisé par l’ego. La lecture de cet ouvrage lui fit appréhender définitivement le monde autrement. L’homme au drôle de chapeau avait raison, ce qu’il apprit à travers ces livres changea radicalement sa vie. Aussi, décida-t-il de retourner sur les Quais de Saône afin de le remercier. Il arriva au fameux stand parmi tous les autres cette fois-ci ouverts, mais c’était une autre personne qui se trouvait derrière. - Bonjour monsieur, il y a trois semaines, il y avait un homme de petite taille avec un drôle de chapeau qui occupait votre place. Le connaissez-vous ? demanda Alex. L’homme présent le dévisagea quelque instant derrière ses petites lunettes rondes et lui répondit : - Attendez un peu, il y a trois semaines, c’était le premier dimanche du mois de juillet… Donc, hum… Vous devez vous tromper parce qu’en raison du temps instable, tous les stands étaient fermés. Vous êtes sûr de ne pas confondre avec un autre endroit ? Étonné, le jeune homme trouva cela plutôt curieux. Quel était le véritable sens de cette rencontre ? En tout cas, cet étrange personnage, quel qu’il soit, lui avait permis de retrouver son gouvernail. En fait, il comprit surtout qu’il ne l’avait jamais perdu. Car il savait maintenant que son avenir ressemblerait exactement à ce qu’il en ferait. Évidemment ce petit conte positif n’est que pure fiction. Je trouvais qu’il était plus sympa d’évoquer à travers une histoire, les trois ouvrages qui m’ont appris énormément en matière de développement personnel. Bien sûr, il y en a beaucoup d’autres tout aussi passionnants, mais ceux-là m’ont vraiment mis le pied à l’étrier.
Il y a certainement d’autres livres qui ont également compté pour vous aussi, alors n’hésitez pas si c’est le cas, à en parler dans les commentaires.

 

Comment lire, quoi lire et pourquoi : Les conseils de Thomas Carlyle



 Thomas Carlyle

      Thomas Carlyle

 

Plus de 150 ans plus tard, cette lettre est toujours pleine d’excellents conseils. Je vous en livre ici ma traduction libre :

Chelsea, Mars 1843
Cher Monsieur,
Votre lettre m’a été livrée il y a quelques temps; je prend littéralement la première demi-heure de libre que j’ai pour vous écrire une courte réponse.
Cela me donnerait une véritable satisfaction si n’importe quel conseil que je vous donnerai pourrait contribuer à votre honorable objectif de développement personnel, mais une longue expérience m’a appris qu’un conseil peut être profitable, mais très peu; et qu’il y a une bonne raison pour laquelle un conseil est si rarement suivi. Aucun homme ne connait bien l’état d’un autre; c’est toujours à un homme plus ou moins imaginaire que le plus sage et le plus honnête conseiller s’adresse.
Quant aux livres que vous – dont je ne sais que si peu – devriez lire, il n’y a quasiment rien de précis qui peut être dit. Premièrement, vous pouvez être conseillé énergiquement de continuer à lire. N’importe quel bon livre, n’importe quel livre qui est plus sage que vous-même, vous apprendra quelque chose – beaucoup de choses indirectement ou directement, si votre esprit est ouvert pour apprendre.
Ce vieux conseil de Johnson est aussi bon, et universellement applicable : “Lisez les livres pour lesquels vous ressentez honnêtement une curiosité pour les lire.” Le désir et la curiosité indiquent que vous, ici et là, êtes la personne susceptible d’en tirer du bien . “Nos désirs sont les pressentiments de nos capacités”. C’est une parole noble, d’un profond encouragement pour tous les véritables hommes; applicable à nos désirs et efforts en ce qui concerne la lecture tout comme pour les autres choses.
Parmi tous les objets qui vous semblent merveilleux ou beaux, suivez avec un espoir nouveau celui qui vous apparaît comme le plus merveilleux, et le plus beau. Vous trouverez au fur et à mesure, par de nombreux essais (des essais que vous réaliserez de manière honnête et courageuse, pas de manière ridicule, trop courte ou inconstante), ce qui est pour vous le plus merveilleux, le plus beau – ce qui est votre véritable élément, et serez capable d’en tirer profit. Le véritable désir, l’avertissement de la nature, se doit d’être tenté.
Mais ici, de plus, vous devez séparer avec précaution les vrais désirs et les faux. Les médecins nous disent que nous devrions manger ce pourquoi nous avons vraiment de l’appétit; mais de ce pour quoi nous n’avons qu’un faux appétit nous devrions résolument l’éviter. C’est très vrai; et les lecteurs inconsistants, décousus qui volent d’un livre idiot à un livre idiot, et ne gagnent quelque chose d’aucun, ne sont-ils pas aussi fous que ces mangeurs idiots, malsains qui confondent leurs faux désirs superficiels d’épices et de confiseries pour leur vrai appétit, qui n’est pas rassasié,car il se tient bien plus profondément, bien plus calmement, cherchant après de la nourriture solide et nutritive ? Sur ces images, je vous recommande le conseil de Johnson.
Une autre chose, et une seule autre, je dirai. Tous les livres sont au sens propre l’enregistrement de l’histoire des hommes du passé – quelles pensées les homme du passé avaient en eux – et les actions que les hommes du passé ont fait : le point commun de tous les livres quels qu’ils soient est là. C’est sur cette base que la catégorie de livres appelé Histoire peut être recommandé sans danger comme la base de l’étude de tous les livres – le préalable à une véritable et complète compréhension de tout ce dont nous pouvons nous attendre à trouver dans les livres.
L’Histoire du passé, et en particulier l’histoire du passé de son propre pays natal, devrait être conseillée à chacun pour commencer. Laissez lui étudier cela fidèlement; d’innombrables questions se ramifieront à partir de là; il aura une large voie dégagée, de laquelle tout le pays sera plus ou moins visible; puis en voyageant, laissez-le choisir où il voudra s’attarder.
Ne laissez jamais les erreurs et les mauvaises directions – dans lesquelles chaque homme, dans ses études ou ailleurs, tombe souvent – vous décourager. C’est un enseignement précieux à prendre que de trouver que nous sont sommes dans l’erreur. Laissez un homme essayer fidèlement, avec courage, d’être juste; il deviendra chaque jour de plus en plus juste. C’est, au fond, la condition par laquelle tous les hommes doivent se cultiver. Notre marche même est une chute permanente – une chute et une réception de nous-même avant que nous touchions le pavé ! C’est emblématique de toutes les choses qu’un homme fait.
En conclusion, je vous rappellerai que ce n’est pas avec les livres seuls, ou avec les livres principalement, qu’un homme devient en tout point un homme. Etudiez à faire fidèlement chaque chose , ici et maintenant, dont vous vous trouverez soit explicitement soit implicitement à charge – c’est votre poste; tenez-le comme un vrai soldat. Dévorez silencieusement ses nombreux chagrins, car toutes les situations humaines en ont beaucoup; et visez de ne pas le quitter tant que vous n’aurez fait tout, au moins, que ce qui vous est demandé.
Un homme se perfectionne en travaillant bien plus qu’en lisant. Il y a un groupe croissant d’hommes qui peuvent avec sagesse combiner ces deux choses – en travaillant vaillamment à  ce ce qui est dans leurs mains dans leur sphère de temps présente, et qui se préparent cependant à faire des choses plus grandes, s’ils les rencontrent dans le futur.
Avec beaucoup d’encouragements,
Sincèrement,
Thomas Carlyle

mardi 18 février 2014

« GAGNER EN IMPORTANCE EN ENTREPRISE » de Vincent KADIO

Toute personne digne de ce nom qui travaille dans une entreprise ou un service se doit d’avoir des ambitions : évoluer en grade, avoir une promotion, passer d’un poste  à un autre beaucoup plus important. En un mot : gagner en importance. Sinon, elle traverse sa vie professionnelle sans  avoir jamais vraiment joué un rôle important.
Que la lecture de ce recueil vous ouvre à un océan de
possibilités pour votre croissance professionnelle
Au travers de cet ouvrage « GAGNER EN IMPORTANCE EN ENTREPRISE » de Vincent KADIO, dont la lecture est facile et rapide, vous découvrirez des clés, astuces et attitudes, qui si vous les pratiquez vous permettront surement de gagner en importance dans votre entreprise (service).
Cet ouvrage  m’a permis de prendre conscience de beaucoup  choses, de savoir pourquoi je suis devenu super important dans mon service et surtout comment je dois m’y prendre pour continuer à gagner en importance.
Points Forts :
Ø Simple et concis,
Ø Facile à lire (je l’ai lu en moins de trente (30) minutes)
Ø Va droit à l’essentiel,
Ø Toutes les indications et exemples sont faciles d’application,
Ø Accessibles à tous,
Points Faibles :
Ø Certaines personnes le trouveront trop simple,
Ø Contient trop de blanc (espace libre)
Cependant, sachez que tous les livres du monde ne serviront à rien si vous ne les appliquez pas. Ces solutions n’agiront pas de façon magique, sans votre contribution, non. Si vous voulez devenir important, il faudra y travailler, il faudra suivre une démarche, et c’est ce que vous trouverez dans cet ouvrage.
 
Avez-vous déjà lu cet ouvrage? Si oui veillez laisser vos impressions en commentaire. Sinon cherchez à le lire. Je vous y encourage FORTEMENT !

 

vendredi 14 février 2014

LES FRASQUES D'EBINTO

Photo : Quatrième de couverture
Ce jour-là seulement, je compris qu'il est des femmes qui sont faites pour éblouir, pour allumer les passions et qui sont sources de souffrances puis qu'il en est d'autres qui, bien que discrètes, assurent à l'homme une vie tranquille avec non moins de plaisir. Monique était de ces dernières. Monique, si je l'avais voulu, aurait toujours su me soutenir, m'aider à lutter et à vaincre. Oui, l'amour de Monique, c'était la plus belle chose que la vie m'eût donnée. 
J'en étais conscient maintenant et peut-être était-il trop tard. 
Biographie de l'auteur
Amadou Koné, né en 1953, a été un écrivain précoce qui a touché au théâtre (Le respect des morts et De la chaire au trône, Hatier-Cedal, à la nouvelle (Les liens, Ceda) et au roman. 
Les frasques d'Ebinto, écrit alors que l'auteur n'avait que 18 ans, révèle un talent riche de promesses et qui s'est confirmé avec des oeuvres telles que Jusqu'au seuil de l'irréel, N.E.A., et Le cycle du pouvoir des Blakoros dont les deux premiers volumes sont parus aux N.E.A. 
Amadou Koné, qui est professeur de Lettres à l'Université Nationale de Côte d'Ivoire, est, sans conteste, l'un des romanciers ivoiriens les plus doués.Ce jour-là seulement, je compris qu'il est des femmes qui sont faites pour éblouir, pour allumer les passions et qui sont sources de souffrances puis qu'il en est d'autres qui, bien que discrètes, assurent à l'homme ...une vie tranquille avec non moins de plaisir. Monique était de ces dernières. Monique, si je l'avais voulu, aurait toujours su me soutenir, m'aider à lutter et à vaincre. Oui, l'amour de Monique, c'était la plus belle chose que la vie m'eût donnée.
J'en étais conscient maintenant et peut-être était-il trop tard.

Biographie de l'auteur
Amadou Koné, né en 1953, a été un écrivain précoce qui a touché au théâtre (Le respect des morts et De la chaire au trône, Hatier-Cedal, à la nouvelle (Les liens, Ceda) et au roman.
Les frasques d'Ebinto, écrit alors que l'auteur n'avait que 18 ans, révèle un talent riche de promesses et qui s'est confirmé avec des oeuvres telles que Jusqu'au seuil de l'irréel, N.E.A., et Le cycle du pouvoir des Blakoros dont les deux premiers volumes sont parus aux N.E.A.
 
SI TOI AUSSI TU AS CONNU ET LU CE LIVRE, LAISSE TON COMMENTAIRE.

 

lundi 10 février 2014

"SI J'AI UN SEUL CONSEIL A VOUS DONNER, LISEZ !! " Vincent KADIO


Vincent KADIO
Après Kety, je crois que le 2e meilleur investissement que j'ai fait au cours des 3 dernières années était d'acheter un ordinateur portable et une clé internet.
Quelqu'un m'avait dit "Vincent, élève tes standards". Je me suis dit alors qu'il me fallait le meilleur. J'ai donc acquis un laptop Sony Vaio, et une clé internet Wimax de MTN, avec le forfait illimité de 39.000 F
J'ai dévoré alo...rs tout ce que j'ai trouvé sur le net, en terme de marketing, de copywriting, de stratégie de vendeur, de PNL, d'internet marketing... Je passais plus de temps avec mon laptop qu'avec qui que ce soit d'autres.
Toutes ces lectures m'ont transformé et ont fait de moi un meilleur moi. Et m'ont rapporté beaucoup d'argent.
Cette année 2013, au décès de mon laptop (parti trop vite) je me suis offert un ipad 4 rétina, merci à Super Patrick au passage, et je retrouve la meme joie.
Si j'ai un seul conseil à vous donner, lisez !! Lisez des choses qui peuvent vous faire avancer.
Je vais sur slideshare.net, il y a des tonnes de ressources gratuites. Je vais sur alexa.com/whatshot de temps en temps, et j'y ai découvert des bestsellers qui ont changé ma vie.
J'ai téléchargé les bouquins de Dan Kennedy, considéré par certains comme le meilleur marketeur encore en vie du siècle. Ce matin je viens de finir avec les 22 principes immuables du marketing (144 pages que j'ai bues en moins de2h)!
Hier c'était un ebook avec 38 personnes qui expliquaient comment elles avaient gagné honnêtement et de façon parfaitement duplicable leurs premiers 1000€ sur le net !
C'est comme du feu en moi. ça ouvre un monde de possibilité incroyables !

Bref, lisez, mais surtout, appliquez !!
Vincent KADIO

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